Je profite d'une période un peu calme pelotistiquement parlant pour vous faire revivre (ou vivre car j'espère que certains lecteurs de notre blog n'étaient pas nés le 3 juillet 1994) une action qui a marqué l'histoire du rugby français.
Je vous invite à admirer l'essai, puis en le revoyant, à vous concentrer non pas sur Jean-Luc Sadourny, qui marque l'essai, mais sur celui qui lui fait la passe, le numéro 9, le Tyrossais Guy Accoceberry: le gars il est à Auckland, avec l'Equipe de France, il reste une minute à jouer, la France perd 20 à 17, il a dans les mains le ballon de la victoire, il peut aplatir (regardez où sont ses mains quand il tombe), et au dernier moment, il fait la passe à son copain, pour assurer (c'est qu'il a dit), ou par discrétion ... un geste à montrer dans toutes les écoles de sport, toutes les assos, les entreprises, les partis politiques non?
Bon, l'autre question, qui reste sans réponse, c'est comment un Tyrossais peut réussir une passe!
Et pour ceux qui se demandent pourquoi je parle de ça maintenant, c'est que l'autre jour, j'ai eu besoin d'aller dans la pharmacie en bas de l'appartement de mon fils Amédée qui est étudiant à Bordeaux, et c'était la pharmacie de Guy Accoceberry. En remontant à l'appart, je dis:
-Tu sais qui est le pharmacien en bas?
-Non
-Guy Accoceberry!
-Qui ça?
Donc sur Google, j'ai tapé "essai du bout du monde", et depuis Amédée est fan!
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