Dernier point des masters: l'analyse de POMN (avec vidéo)

Les parties de fêtes dans les Landes, c'était le bon temps,
semble dire Philippe Carricart (photo Marc Mittoux)

Vous êtes certainement au courant: à 39 partout en finale du Masters des fêtes de Bayonne, le juge Christophe Sorhondo n' a pas vu qu'une pelote de Guichandut avait touché le filet du haut et a laissé continuer le point, que Waltary et Guichandut ont emporté, avec la partie.
C'est là, une fois de plus, qu'on voit l'avance considérable des Landais par rapport aux Basques: autrefois, chez nous aussi, la partie de fête, on la calait le dernier jour des fêtes. Pour juger, on prenait le type qui avait résisté jusque là et pourrait rester debout au bord de la cancha une heure de plus, la partie se jouait, on arrivait à 29 partout, et peu importe qui gagnait, puisque paraît-il, alors que les gens étaient repartis à l'apéro, les joueurs se partageaient la prime dans les vestiaires. A l'époque on disait que "cela ne nous... regarde pas!".
Et bien, en 2017, aux fêtes de Bayonne, pareil: on a fait ça le dernier jour, le dimanche, le Christophe Sorhondo, il est arrivé quelque peu fatigué (voir la vidéo filmée par nos soins où on le voit remonter l'Avenue Dubrocq, sans la perruque en plus); la partie démarre normalement, très bonne partie, sauf le score, 30 à 15 pour Larralde Amulet. Les joueurs vont boire et là le juge leur dit. Bon les gars, ça va pas du tout, 30 à 15, c'est pas une partie de fête ça. Waltary, tu n'as qu'à aller dans mon vestiaire, j'y ai laissé une bouteille de patxaran que j'ai pas pu finir, il est très bon, c'est du Egiazki.
Sitôt dit sitôt fait, Waltary repart au vestiaire, une demi bouteille cul-sec, il revient, et de 15 à 30, on passe à 34 partout: ouf! puis le 39 partout que tout le monde attendait: les fêtes de Bayonne sont sauvées. Et pour le partage de la prime, cela ne nous... regarde pas
Donc voici l'arrivée de Christophe Sorhondo au Mailharro, sans sa perruque